Et alors ? Faut-il tout le temps en parler ? Faut-il le crier à la face du monde ? Quelqu'un me croira-t-il ? On ne me croit que rarement lorsque je suis sincère. Et pourtant, j'ai envie que l'on me croit au moins cette fois, car si vous compreniez combien je l'aime, comment je l'aime, peut-être comprendrait-elle que je ne pourrais jamais aimer, en tout cas d'une telle manière, quelqu'un qui ne le mériterait pas.
J'ai souvent essayé de décrire la façon dont je l'aimais, mais je n'ai jamais réussi. Peut-être faut-il des actes pour le prouver, mais quel acte serait assez puissant pour contenir l'idée de cette force qui m'habite ? Même donner ma vie pour elle ne suffirait pas à vous donner une idée de ce que j'éprouve pour elle.
Nous ne nous parlons que si peu, ces temps-ci, mais étrangement, que nous nous parlions ou pas, nous ne nous disons pas grand chose, comme si entre nous se dressait une barrière, une barrière qui provient sans nul doute du fait que nous nous aimons tellement que nous ne savons quoi faire, quoi nous dire, pour nous le montrer à chaque instant.
Quoi qu'il puisse se passer entre nous, jamais je ne la quitterais. Jamais je ne la trahirais. Jamais mon amour pour elle baissera, ni ne s'abaissera au niveau des amours humaines typiques. Des erreurs humaines typiques... Tout sacrifier pour quelqu'un ? Pourquoi ? Alors que dans deux mois, un an, dix ans, vous ne vous aimerez plus. Pourquoi ? Ca ne suffirait pas à nous prouver combien nous nous aimons. Je me répète ? Mais comment décrire, comment vous montrer ce que j'éprouve pour elle ? Comme je l'aime.
Qu'il est loin le jour où nous nous verrons enfin ! Comme il est loin le jour où nous nous sommes rencontré. J'ai l'impression de l'avoir toujours aimé, avant même de la savoir sur terre. Mais en tout cas, j'ai toujours eu dans le coeur cette dose de miracle à l'état pur à transmettre et j'ai enfin rencontré la seule personne qui la mérite vraiment.
Je ne me souviens pas vraiment du jour où l'on s'est rencontré, ça devait être dans la partie hors-jeu du pensionnat Sakura, un forum rpg. Mais je l'ai tout de suite aimé, et finalement, ça a été réciproque. Oh, je n'arrive plus à m'exprimer, pourtant cela devrait être facile, si j'étais en face de vous, vous verriez avec quelle ferveur j'en parle, mais mon lyrisme est en panne car elle déverse dans mes veines des décharges d'amour à s'en court-circuiter les connexions. C'est un amour au delà de tout, au delà du désir charnel, et si nous nous embrassions, si nous nous caressions, c'est que c'est si puissant que nous ne pourrions l'exprimer vraiment autrement. Il n'existe pas de gestes assez puissants. C'est ma princesse, ma reine et ma déesse, mon soleil, ma lune, mon étoile, c'est un ange et un démon, c'est le plus beau des trésors qui ait jamais existé, et je ne laisserais personne l'abîmer, si je le pouvais. Qu'elle me rejoigne et personne ne la touchera jamais, personne ne blessera son corps et son coeur si purs, car je tuerais quiconque manifestant des velléités de la blesser de quelque façon que ce fut.
Nous nous ressemblons tellement, jusqu'au nombre de douches que nous prenons à des heures indues, mais elle a une pureté et une fragilité que je n'ai jamais eu. J'ai peur de la serrer contre moi ne serait-ce que légèrement, car c'est le plus beau des joyaux, et il peut se montrer plus dur que l'adamantium comme aussi fragile qu'une rose, car il a mille facettes, et j'y tiens comme le plus fervent croyant vénèrerait son Dieu, car elle est mon Dieu, elle est la mélodie qui sèche mes larmes, les larmes qui extirpent de mon corps la souffrance, tout l'amour qu'il existe dans le monde, un échange sacré comme il en existe entre la mère et son enfant lorsqu'il couve dans son ventre et fait encore partie intégrante d'elle.
Elle est ma vie, ma mort, ma lutte et ma lâcheté, mon courage et ma couardise, mon début et ma fin, ma rédemption et ma perdition, mes péchés et les beautés de mon existence, la bonté que je n'ai pas, et en un seul mot elle me donnera tout comme ne me laissant rien. En un seul mot, elle fera de moi son pantin, son maître, elle fera de moi ce qu'elle veut, elle obtiendra tout de moi, si ce n'est mon âme car elle l'a déjà.
C'est le plus beau des tableaux, la plus belle des chansons, une langue que nul ne comprend, car les mots perdent de leur force lorsqu'ils sont communs. La formule la plus puissante est contenue en elle, dans ses entrailles brûlent les plus beaux espoirs, la force du phénix est à ses pieds, tout n'est face à elle que laideur pourtant elle croit être plus bas que tout. Elle n'a aucune limite et qu'elle m'asservisse, car je ne veux d'autre maître, et elle sera jamais la seule à régner sur ma tête ceinte de liserons. Que les plus beaux chênes se dressent ! Que l'écume des mers et que les étincelles de soleil qui s'y reflètent dansent ! Que le ciel d'un bleu si pur qu'aucune peinture ne le retranscrira à la perfection et que les ouragans furieux et majestueux s'imposent au monde ! Que les incendies embrasent tous les livres de la planète ! Jamais leur beauté et leur force n'arrivera à la cheville de mon Aimée. Le plus beau rêve ne sera qu'un pâle reflet de son indescriptible perfection.
Comment la décrire lorsque nulle chose en ce monde ne s'approche de ce qu'elle est ? Il faudrait chercher dans les plus beaux, les plus étranges et étonnants mondes oniriques, et ce serait encore en vain.
Je l'aime, ô ça comme je l'aime, et jamais vous ne pourriez comprendre combien, mais il faut bien que je le hurle fut-ce à une salle déserte, car sinon j'en mourrais.
ShootingDaggersAtMe, Posté le mercredi 16 juin 2010 11:46
de rien;D